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L'ALGERIE FRANÇAISE

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l'histoire tragique d'un pays

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L'ATTAQUE DE MERS-EL-KEBIR

opération "catapult"

Avant de poursuivre sur les "évènements" qui ont engendré très vite sur la guerre d'Algérie, il serait irrespectueux de ne pas mentionner ce fâcheux épisode qui a causé le massacre de nos marins, basés à Mers-el-Kebir ! Je ne pouvais évoquer toute l'histoire de l'Algérie sans marquer un arrêt sur ce que fut la tragédie de ce port d'Algérie. En hommage aux Marins de la flotte française de l'Atlantique et de la Méditerranée, lâchement assassiné par la Royal Navy sur ordre de Winston Churchill, le 3 et 6 juillet 1940.

Dans cette page nous leur rendons hommage, comme nous rendons hommage dans les pages suivantes à tous ces Français d'Algérie, des trois communautés, Européens, Harkis et Juifs.l Les faits se déroulent en 1940 après que la France ait signé l'armistice avec l'Allemagne. Pour cela un petit rappel historique...

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Nous sommes au 22 juin 1940, le maréchal Pétain vient de signer l'armistice avec l'Allemagne d'Hitler, n'ayant pas d'autres options pour sauver le peuple de France qui le conduirait dans une misère sans nom. Une condition et non des moindres se révèlera par l'article 8 qui concernera la flotte française, encore invaincue et basée dans les ports d'Afrique du Nord. L'amiral Darlan, membre du gouvernement du Maréchal Pétain, était parvenu à obtenir des plénipotentiaires allemands, suen la flotte ne soit pas considérée comme une prise de guerre. Churchill, n'avait aucune confiance en ce consensus signé par Dalan, de plus, il redoutait l'embargo italien, même si Mussolini avait rejeté la proposition de Darlan. Churchill savait aussi que Mussolini n'avait pas digéré l'échec de l'attaque de ses croiseurs contre les deux cuirassés "Dunkerque", "Strasbourg" et les six contre-torpilleurs français. La flotte ayant subi d'énormes dégâts et notamment la disparition en profondeur de ses deux sous-marins. L'affrontement du 13 juin au sud des Baléares, laissait à Mussolini, l'après-goût d'une revanche en perspective. Deux solutions s'offraient à lui...la destruction complète de la flotte française ou s'accaparer de celle-ci, pour renflouer la force navale italienne... En fait, l'avenir de la flotte française était incertaine, et ce, depuis la signature du 22 juin 1940.

Les alliés d'hier qui se battaient au côté de la flotte française contre la Marine allemande allaient devenir les assassins de demain.

Cette force navale, appelée la force de Raid est sous les ordres du vice-amiral d'escadre Marcel Gensoul. D'abord basée à Brest, elle opère contre la marine de guerre allemande, la kriegsmarine, puis s'en retourne en Méditerranée. Les uns à la jetée Saint-André, dans ce qui était le paisible port de pêche de la Marsa de l'Oranie, les autres, rassemblés au pied de la forteresse de Mers-el-Kebir (en arabe, grand port), et, complétant l'armada, ceux qui s'abritaient au quai Lamoune à Oran...

 

L'annonce d'un combat contre l'Italie la fait revenir sur Brest où elle s'illustrera en Norvège. Puis de nouveau au mois d'avril elle sillonnera la Méditerranée jusqu'à rejoindre le port de Mers-el-Kébir. 4 cuirassés font sa force, le Dunkerque, Le Strasbourg, Le Provence et le Bretagne, 1 transport d'hydravions (Commandant-Teste) et 6 contre-torpilleurs dont Le Mogador, le Volta, Le terrible, Le Lynx, Le Tigre, et le Kersaint. La flotte en entier est maintenant présente dans le port de Mers-el-Kébir.

Churchill se méfiant des allemands et ne tenant pas à qu'ils s'emparent de la flotte, va penser à une solution des plus meurtrières...couler la flotte ! Hitler ne désarme pas et vise l'Angleterre, les négociations des deux pays n'ayant jamais abouties, Churchill, craint à un affrontement décisif ! Le Premier Ministre britannique pense à une éventuelle coopération de la Marine française, aussi décide-t-il de prendre les devants et bombarder toute la flotte au mouillage.

L'amiral Gensoul, n'ayant reçu aucun ordre émanant de l'Etat Major, les rumeurs circulaient sur les bâtiments ...

" rejoindre les Anglais et de Gaulle" ou simplement s'abriter dans les ports britanniques. Darlan redoutait deux hypothèses, l'ordre de combattre la flotte britannique et, ou l'ordre de sabordage sur toutes les unités, plutôt qu'un ralliement à de Gaulle.

Ces deux situations alarmantes et meurtrières tant redoutées allaient se présenter dans les deux jours de juillet à Mers-el-Kebir. Le 27 juin 1940, l'ordre d'assassinat était lancé !

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James Fownes Somerville

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Marcel Bruno Gensoul

Le vice-amiral James Somerville, commandant le "Hood", scandalisé de l'ordre reçu, ainsi que son ami, le commodore Holland, commandant le "Fox-Hound" vont malgré eux adopter la tactique de Nelson à Aboukir.  Le bateau Amiral "Hood", après avoir tenté de faire renoncer au premier Ministre le lancement de cette opération. Churchill ne les entendra pas et la force "H" fera route sur Mers-el-Kebir. La marine anglaise connue sous la « Force H » dispose du croiseur "Hood" (croiseur), des cuirassé Vaillant" et Résolution" ainsi qu'un porte-avions "Ark Royal". 

Les deux amis sourient après l'ultimatum, ils deviendront l'instant de la bataille de féroces ennemis !

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Le Hood

Tous deux quittent le Dunkerque, le Commodore Holland, à grand regrets, face à cet homme d'honneur, se résignera dans la douleur, ses efforts de conciliabule, demeurant vains, tentant d'empêcher ce qu'il redoutait personnellement de vivre l'affrontement inégal des deux flottes. ... Un message radio... Les renforts arrivent de Toulon et d'Alger.  La tragédie de ces 

ignobles dates du 3 et 6 juillet 1940.

Le 4 juillet vers la fin d'après-midi, la flotte anglaise attaque...Le Dunkerque et le Provence sont touchés, ensuite ce fut au tour du Mogador et du Bretagne qui lui, prit feu instantanément. Le 6 juillet la bataille reprit de plus belle et les navires touchés par l'Ark Royal" devaient couler, ils furent bombardés. Le Dunkerque reçut la dernière salve, il explosa et sombra. Un patrouilleur, " Le terre neuve explosa et sombra également, tandis que le Stasbourg se replia vers Toulon. 

 

La Royale Navy se couvrira de honte dans l'histoire de la seconde guerre mondiale.

La Légion et la Marine ayant épousé la même devise "Honneur et Fidélité ! Respect de la hiérarchie se devant être même si celle-ci était Darlan et ce dernier dans le gouvernement de Pétain !

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Le Dunkerque

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Le Bretagne

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Le Strasbourg

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Le Provence

Le Porte-hydravions

le commandant teste.

Le Commandant-Teste

En fait, Churchill  avait depuis longtemps mûri son plan , il ne s'agissait pas pour lui de se limiter à Mers-el-Kébir, mais à toute la flotte française. Alexandrie, Casablanca, Dakar et les Antilles.  Churchill élu premier ministre depuis très peu, voulait prouver qu'il était déterminé dans les décisions, d'une part il devait contrer Lord Halifax, ministre des affaires étrangères, ce dernier étant prêt à signer la paix avec l'Allemagne, et d'autre prt, il tenait à avoir l'aide des Américains, pour cel il fallait qu'il leur montre sa véritable identité de l'homme prêt à tout pour ne pas subir !

Beaucoup cependant en Angleterre, désapprouvèrent cette opération qui était un déshonneur. Il y avait l'amiral Somerville, qui avait lancé l'ultimatum,  mais qui cependant,  avait laissé du temps au vice-amiral Gensoul, à Gibraltar, l'amiral North, qui savait pertinemment que les marins français n'accepteraient la reddition, fut proprement jeté par Churchill enfin, Lord Mountbatten tint à venir se recueillir sur les tombes quelque peu avant qu'il ne décède subitement et tragiquement. Sir Andrew Cunningham fut hors de lui, cette opération lancée , il l'avait jugée inapte sur la stratégie et très dangereuse, jusqu'à sa mort en 1968, il n'en démordra pas ! La Marine française déplora 1297 morts ou disparus et 350 blessés.

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