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L'ALGERIE FRANÇAISE

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LES BARRICADES A ALGER

les barricades

Le 24 janvier 1960, après le discours de de Gaulle annonçant un référendum pour l'autodétermination, les pieds-noirs se sentent trahis et ils savent que le sort de l'Algérie est désormais perdu ! L'indépendance est sur le chemin ! Ils vont donc tenter une ultime défense en montant les barricades cette fois contre l'armée française, qui ne colmprend pas mais qui obéit aveuglément aux ordres d'un chef d'état, qui s'avère celui qui aura vendu l'Algérie ! Celui qui n'hésitera pas à ordonner que l'armée française tire sur les français et celui qui ne bougera pas d'un iota lorsque , même après que les accords d'Evian aient été signés laissera massacrer les Français par des bandes de dégénérés et assoiffés de vengeance. Le 31 janvier, les barricades s'écroulent, mais chacun a tenu et mis ses idées au-dessus de sa peau !

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Jacques Massu, adulé dans la Ville blanche pour y avoir brisé les réseaux du Front de libération nationale (FLN) algérien avant l’arrivée de de Gaulle au pouvoir (1958), après avoir été limogé par ordre de de Gaulle, les pieds-noirs sont remontés. La contestation qui couvait depuis son allocution met le feu aux poudres et les barricades se lèvent incontestablement sur Alger. Une grève générale s'ensuit par les nationalistes les plus hardis dont Joseph Ortiz "cafetier du Forum", fondateur national du Front national français, ainsi que Pierre Lagaillarde, député de 1958, et membre de l'association générale des étudiants d'Alger, officier de réserve parachutiste.  Il sera l'un des futurs fondateurs de l'OAS (Organisation de l'Armée Secrète. 20 000 hommes en possession d’armes de guerre, rejoindront ce mouvement national des barricades Ces unités ont été organisées par l’armée pour assurer la défense des quartiers.

Les autorités ont interdit les manifestations. Mais le dimanche 24 janvier, "la foule a largement répondu présente et afflue de toute part dans la capitale algérienne", raconte aujourd’hui le site des archives de l’armée (Ecpad).

 

A chacun des des dizaines de milliers de personnes présentes, pour écouter les messages des leaders. La construction de barricades commence sur Alger, ainsi  qu'à, Oran, Orléansville, mais seront très vites démantelées. La journée se finit en une fusillade entre gendarmes et manifestants armés. Au total cette première journée des barricades marquera chez les forces de l'ordre, 14 tués et 8 civils, on dénombrera 59 gendarmes blessés et 33 civils. Cela créera un énorme choc dans l'opinion public. 

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Quel est le but ? Faire basculer l'armée du côté des partisans de l'Algérie française ! Chez les militaires , une partie d'entre eux hésitent.  Les parachutistes surtout , éviteront ce 25 janvier d'empêcher les civils de rejoindre les barricades, ils se limitent à regarder la foule. Parmi eux, quelques groupes se fondent et fraternisent avec les manifestants; Michel Debré constatera lors de sa venue à Alger ce jour là que les pras ne tireront pas, même si l'ordre leur est donné ! Mais ces partisans cherchent aussi à calmer les esprits du côté des Musulmans et tentent d'organiser une grande manifestation. beaucoup se déplaceront, mais ce "rassemblement" restera malgré tout un échec!

A Paris, le gouvernement sait que s'il donne ordre à l'armée de répondre il peut provoquer un bain de sang de tout côté. Michel Debré, le lendemain de la levée des barricades, toujours présent à Alger parlera de l'Algérie comme une "terre française"... Cependant les manifestants réduiront leur nombre en présence, les troupes laissant repartirr ceux qui ne sont pas armés ou qu'ils abandonnent les armes sur place. Le 29 janvier, de Gaulle, le grand orateur et bonimenteur dans un discours s'adressera à son "cher et vieux pays", pays dont il n'en a toujours eu que faire !

Après ce long et barbant discours, l'armée sera un peu moins docile avec les mani-festants et le Le 31 janvier, la foule tentera à nouveau d’accéder aux barricades mais le message de leur chef a été entendu! 

 

Le 1er février, après négociations, Pierre Lagaillarde sort du réduit, accueilli au garde-à-vous par les parachutistes. Il est emprisonné. Alors que Joseph Ortiz s’est enfui. La "semaine des barricades" est terminée.

L'échec du putsch provoque un tollé, la déception est telle, que beaucoup déserteront et poursuivront la lutte dans les rangs de l'OAS ! De Gaulle a signé son intention de vendre l'Algérie, la guerre est déclarée, l'OAS veut sa peau ! Elle usera de tous les moyens pour le faire taire et sauver l'Algérie de l'avenir qui se dessine pour elle ! Mais il faut aussi continuer la lutte contre le FLN... Les attentats perpétrés et dirigés sur les civils, sur l'armée doivent aussi cesser, elle répondra à ces derniers doublement. Une bombe lancée par le FLN ce sera deux pour l'OAS, ce qui n'empêchera pas les dommages collatéraux" dont la presse s'emparera, montrant à la nation, les carnages provoqués par l'OAS, oubliant pour un peu les exactions commises en face.

les barbouzes

De Gaulle tient à se débarrasser de cette ,nouvelle organisation secrète, il fera intervenir la police et 300 "barbouzes" surnommés ainsi par l'OAS, qui faisait référence à la barbe portée par chacun d'eux. Ils agiront de la même façon que le FLN, ou que l'OAS, posant aussi des bombes dans les cafés des partisans de l'OAS, ce qui implique aussi par la même occasion ces fameux "dommages collatéraux" mais curieusement la presse n'en dit mot!, excepté le journal "France-Soir" qui révèlera les actions nébuleuses de ce groupe . Ce groupe à l'origine qui devait aider les forces officielles, sous couvert d'un mouvement, "Mouvement de la coopération" ou MPC . Ce sera Pierre Lemarchand, avocat et ancien responsable du RPF gaulliste de la Seine, Roger Frey, ministre actuel de l'intérieur et Alexandre Sanguinetti, adjoint au cabinet qui mettront en place les modalités de lutte anti OAS ! Pierre Lemarchand à la tête de ses barbouzes embarquera fin novembre 1961 sur Alger !

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Roger Frey et Biden

Une petite envie toute personnelle et passagère de vous montrer deux illustres pourris

dans l'histoire de de la 5ème république ! légère ressemblance ! Et comme qui se ressemble,  s'assemble, j'ai tenu à les réunir ici ! Après tout c'est mon site !

Mais, revenons aux choses sérieuses, la constitution de nos barbouzes...

les GANGSTERS DE LA REPUBLIQUE

Le Clan des barbouzes

LES TUEURS DU S.A.C

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5

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8

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LES BARBOUZES L'ARMÉE SECRÈTE DE DE GAULLE  A VERSER TOUS DANS LE MÊME 'SAC"

Le SAC (service d'action civique)

 

(...)"Les barbouzes étaient des repris de justice, purgeant des peines de prison que De Gaulle a fait mettre à sa disposition les gratifiant généreusement en plus d'une totale libération, avec une inconditionnelle obéissance dont nous avons eu à subir outrageusement".(...)

LES CHEFS ASSASSINS COUVERTS PAR LA REPUBLIQUE

 

(1)- Charles de Gaulle - (2) - Charles Pasqua - (3) - Jacques Foccart - (4) -  Dominique Ponchardier -

(5) -Jacques Dauer - (6) - Roger Frey -(7) - Raymond Schmittlein - (8) Alexandre Sanginetti -

(9) - Colonel Georges Debrosse - (10) - Etorre Lobianco - (11) - Constantin Melnick

(12) - Michel Hacq - (13) - Vitalis Cros - (14) - Edmond Michelet

LES ASSASSINS ESCLAVES COUVERTS PAR LES CHEFS ASSASSINS DE LA REPUBLIQUE

(15) - Lucien Bitterlin - Jim Alcheik - (16)

 

La liste est loin d'être exhaustive, les recherches demanderait énormément de temps,

vous pouvez compléter ce réseau de criminels en surfant sur la toile.

VILLA SÉVERINE

Une opération de grande envergure est dirigée contre une villa situé rue Séverine  dans le quartier de la Redoute à Alger, revendiquée par le commando Delta, débutera le 12 décembre. La villa Séverine servant de résidence aux responsables des barbouzes tels que Lucien Bitterlin André Goulay et autres. Le commando delta se met en plaque dans une maison en construction repérant les allées et venues des occupants.  Une Mercèdes conduite par Bitterlin, par Goulay ou parfois par Jim Alcheick  entre dans la villa puis dans le garage...

Il est 8h00 le lendemain, la voiture fait une marche arrière, Delta ouvre le feu. Les trois hommes sont touchés, ils seront sauvé in extrémis par les voisin croyant à un attentat du FLN. Ce premier attentat donna suite à d'autres, notamment celui de la villa Faidherbe, le 31 décembre de la même année, L'organisation de ces barbouzes était à revoir sérieusement, eux, qui pensaient détruire l'OAS, se faisaient détruire à peine sur le terrain !

Un remaniement est donc organisé, chez les barbouzes avec Jacques Dauer qui n'aime pas les façons employées de  terrorisme de Bitterlin, aussi le licencie-t-il en janvier 1962 avec l'interdiction émise de Roger Frey à rejoindre Alger !

Mais Bitterlin n'en a que faire et poursuit ses actions. Avec ses troupes, Il poseront  des charges de plastic dans des lieux publics rassemblant les sympathisants et partisans de l'OAS. Les barbouzes dans leur mission devait permettre aux polices officielles d'entrer en liaison avec le FLN.

VILLA andrea

La villa d'El Biar située rue Favre à Alger a été fatale à Bitterlin et ses hommes...Nous sommes le 29 janvier 1962; un témoin anciens de l'OAS raconte...

 

"J'étais transitaire. Par fatalité, la caisse est arrivée dans la société où je travaillais(...) Ils sont arrivés le lendemain, j'avais entre-temps rendu compte à "Degueldre", qui m'avait dit de laisser faire, et d'observer qui viendrait faire dédouaner le matériel. Ils sont arrivés. Il y avait Jim Alcheick pour faire dédouaner la machine d'imprimerie et la faire livrer à l'adresse donnée. A partir de là, nous avons monté cette affaire. c'est moi qui l'ai dédouanée, ouverte, fait mettre tout ce qu'il fallait dedans, puis transportée; La caisse effectivement livrée à la villa d'Andréa à El Biar a explosé et tué dix-neuf des hommes de Bitterlin(...)

 

Cette explosion permit en outre la libération de trois hommes qui étaient  détenus et sous la torture... Deux hommes de l'OAS, Henri Vinent, et Alexandre Tislenkoff, membre technicien responsable de la diffusion des émissions pirates sur Alger. Le troisième, Jacques Gosselin, n'appartenait pas à l'organisation.  Aprèsn avoir constaté les dégâts en perte humaines, Bitterlin se tourne vers Ponchardier qui recrute dans les milieux du grand banditisme de Marseille et lui envoie les renforts. Pour le gouvernement, les actions de ses "policiers" deviennent gênantes aussi vont-ils restreindre les envois vers Alger.

La mission de ces gorilles prend fin sur ordre du ministre de l'Intérieur Roger Frey le 8 mars 1962.

 

A la tribune de l'Assemblée nationale, le 7 mai 1966

il annoncera lun des plus gros mensonges de l'Etat !

 

« J'affirme solennellement, une fois pour toutes, qu'il n'y a pas en France de police parallèle et qu'il faut que cessent ces calomnies odieuses, ces racontars déshonorants, ces histoires de barbouzes, qui n'ont même plus le mérite d'être drôles. Il faut que le pays sache qu'il n'y a en France que les forces régulières de la Sûreté nationale, de la Préfecture de police et de la Gendarmerie nationale. »

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