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LA  LEGION ETRANGÈRE DE 1831 À NOS JOURS ...

MEXIQUE

La Légion étrangère après avoir défilé devant le public parisien et avoir été acclamé en héros, vainqueurs des batailles de Solférino et de Magenta, embarque à Marseille en direction de l'Algérie C'est le repos des guerriers qu'ils ont amplement mérité ...Mais, ce repos sera de courte durée ! Car il faut de nouveau prendre pelle et pioche et offrir un bel avenir à ce pays devenu français non par le sans reçu mais par le sang versé !

3 ans se passent...La légion n'était pas prévue pour encadrer le Corps expéditionnaire français envoyé en Amérique, mais voilà que le Mexique est soumis d'accepter un souverain ! C'est le chaos, depuis son indépendance, le Mexique est instable ! La politique l'est aussi !

 

C'est à celui qui tirera son épingle du feu, mais ce dernier est trop brûlant, peut-être qu'avec un gant de fer, mais un gant tout de même, les Mexicains accepteront ce que la France veut lui proposer, c'est pourquoi Napoléon III pensait aider à mettre un terme au problèmes qui duraient, et voulait y établir un Empire !

 

Le pays serait ainsi remonté, le progrès bien installé, urbanisé,  et le Mexique deviendrait le premier pays industrialisé d'Amérique latine ! Cerise sur le gâteauI pour tous ses ressortissants étrangers, qui se bousculeraient pour entrer au Mexique ! Les pays en difficulté ce n'était pas ce qui manquait avec toutes ses guerres, alors autant se refaire une santé personnelle et monétaire tant qu'à faire ! Et puis avec un pays bien stable, concurrencer l'Amérique qui prenait trop d'expansion, cela devenait possible !

 

Napoléon III, n'aurait plus qu'à ré-utiliser son gant de fer et retirer les marrons du feu !

 En mettant au pouvoir un prince Autrichien cela le rachèterait à ses yeux depuis la dernière campagne d'Italie ! Tout bonus alors on n'hésite pas et...il n'hésitera pas !

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Benito Juarez

Comment donc les légionnaires se sont retrouvés au Mexique alors, puisque La Légion étrangère ne faisait pas partie du Corps expéditionnaire ? L'explication vient d'une pétition lancée par de jeunes officiers de la Légion, envoyée directement à Napoléon III qui approuva !

Deux  Bataillons du 1er régiment étranger débarquent dans le port de Véracruz...

Les ordres arrivent ce qui n'arrange pas les légionnaires, il leur est donné une mission de sécuriser la route menant au port alors que ces derniers pensaient marcher sur Puebla pour renforcer l'armée française qui déjà combattait, mais un ordre étant un ordre, ils en oublient très vite ce qui les démoralisait sur le moment !

Les deux régiments sont en poste dans une région aride, et infestée, rien pour leur donner envie, d'autant qu'une autre maladie les menace mais qui n'est plus le choléra, celle-ci appelée "vomito negro" le vomissement noir, les européens appelleraient cette maladie la fièvre jaune ! Où donc serait la différence entre ces deux maladies mortelles, le choléra et le vomito negro ?

Benito Juarez, issu d'origine indienne, est le président actuel du Mexique, très apprécié de son peuple il est capable des pires actions, pour ne pas décevoir ce dernier Ses partisans , particulièrement ne feront pas de quartier pour faire entendre raison et la Légion en fera l'expérience !

Le train qui doit amener les troupes à Tejera ce 1er avril, leur permettra d'user d'un repos statique, pendant huit kilomètres...Ensuite les légionnaires continuent leur progression à pied  jusqu'à Chiquihuite !  Là le colonel Jeanningros les attendra dans son PC, prêt à leur indiquer les postes de sécurité à pourvoir...Sécurité de la route et bien sûr de la voix ferrée qu'ils viennent d'emprunter !

Antonio Diaz , maire de Jalapa ne tarde pas à envoyer ses hommes pour détruire ce chantier de voix ferrée, les ouvriers en fontion , prennent peur et se sauvent tant qu'ils le peuvent...L'escorte qui les protégeait est littéralement massacrée ! Diaz sait que le chantier va reprendre , aussi décide t-il de réitérer son geste deux jours plus tard...Hélas pour lui et ses hommes qui tombent nez à nez sur une compagnie de légion qui en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, les envoie tous ad patres !

Particulièrement Diaz tombera sur un Prussien, le lieutenant Milson qui a une envie folle d'en découdre avec le maire, il le tuera de ses propres mains ! L'exploit de la légion se fait entendre et les Juaristes savent qu'ils peuvent entièrement compter sur son aide et vice et versa ! 

CAMERONE

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LE RECIT

« L’armée française assiégeait Puebla. La Légion avait pour mission d’assurer, sur cent vingt kilomètres, la circulation et la sécurité des convois. Le colonel Jeanningros, qui commandait, apprend, le 29 avril 1863, qu’un gros convoi emportant trois millions en numéraire, du matériel de siège et des munitions était en route pour Puebla.

Le capitaine Danjou, son adjudant-major, se décident à envoyer au-devant du convoi, une compagnie. La 3e compagnie du Régiment étranger fut désignée mais elle n’avait pas d’officier disponible. Le capitaine Danjou en prend lui-même le commandement et les sous-lieutenants Maudet, porte-drapeau, et Vilain, payeur, se joignent à lui volontairement.

Le 30 avril, à 1 h00 du matin, la 3e compagnie, forte de trois officiers et soixante deux hommes, se met en route. Elle avait parcouru environ vingt kilomètres, quand, à 7 h du matin, elle s’arrête à Palo Verde pour faire le café. À ce moment, l’ennemi se dévoile et le combat s’engage aussitôt. Le capitaine Danjou fait former le carré et, tout en battant en retraite, repousse victorieusement plusieurs charges de cavalerie en infligeant à l’ennemi des premières pertes sévères.

Arrivé à la hauteur de l’auberge de Camerone, vaste bâtisse comportant une cour entourée d’un mur de trois mètres de haut, il décide de s’y retrancher, pour fixer l’ennemi, et retarder ainsi le plus possible le moment où celui-ci pourra attaquer le convoi. Pendant que les hommes organisent à la hâte la défense de cette auberge, un officier mexicain, faisant valoir la grosse supériorité du nombre, somme le capitaine Danjou de se rendre.

 

Celui-ci fait répondre : « Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas ». Puis, levant la main, il jura de se défendre jusqu’à la mort et fit prêter à ses hommes le même serment. Il était 10 h00. Jusqu’à 18 h00, ces soixante hommes, qui n’avaient pas mangé ni bu depuis la veille, malgré l’extrême chaleur, la faim, la soif, résistent à 2 000 Mexicains : huit cents cavaliers, mille deux cents fantassins.

À midi, le capitaine Danjou est tué d’une balle en pleine poitrine. À 2 h00 le sous-lieutenant Vilain tombe, frappé d’une balle au front. À ce moment, le colonel mexicain réussit à mettre le feu à l’auberge.

Malgré la chaleur et la fumée qui viennent augmenter leurs souffrances, les légionnaires tiennent bon, mais beaucoup d’entre eux sont frappés. À 5 h00, autour du sous-lieutenant Maudet, ne restent que douze hommes en état de combattre. À ce moment, le colonel mexicain rassemble ses hommes et leur dit de quelle honte ils vont se couvrir s’ils n’arrivent pas à abattre cette poignée de braves (un légionnaire qui comprend l’espagnol traduit au fur et à mesure ses paroles).

 

Les Mexicains vont donner l’assaut général par les brèches qu’ils ont réussi à ouvrir, mais auparavant, le colonel Milan adresse encore une sommation au sous-lieutenant Maudet ; celui-ci la repousse avec mépris.

L’assaut final est donné. Bientôt il ne reste autour de Maudet que cinq hommes : le caporal Maine, les légionnaires Catteau, Wensel, Constantin, Leonhard. Chacun garde encore une cartouche ; ils ont la baïonnette au canon et, réfugiés dans un coin de la cour, le dos au mur, ils font face. À un signal, ils déchargent leurs fusils à bout portant sur l’ennemi et se précipitent sur lui à la baïonnette. Le sous-lieutenant Maudet et deux légionnaires tombent, frappés à mort. Maine et ses deux camarades vont être massacrés quand un officier mexicain se précipite sur eux et les sauve. Il leur crie : « Rendez-vous ! »

« Nous nous rendrons si vous nous promettez de relever et de soigner nos blessés et si vous nous laissez nos armes ». Leurs baïonnettes restent menaçantes.

« On ne refuse rien à des hommes comme vous ! », répond l’officier.

Les soixante hommes du capitaine Danjou ont tenu jusqu’au bout leur serment. Pendant 11 heures, ils ont résisté à deux mille ennemis, en ont tué trois cents et blessé autant. Ils ont par leur sacrifice, en sauvant le convoi, rempli la mission qui leur avait été confiée.

L’empereur Napoléon III décida que le nom de Camerone serait inscrit sur le drapeau du Régiment étranger et que, de plus, les noms de Danjou, Vilain et Maudet seraient gravés en lettres d’or sur les murs des Invalides à Paris.

En outre, un monument fut élevé en 1892 sur l’emplacement du combat. Il porte l’inscription :

« Ils furent ici moins de soixante

opposés à toute une armée,

sa masse les écrasa.

La vie plutôt que le courage

abandonna ces soldats Français

le 30 avril 1863.

à leur mémoire, la patrie éleva ce monument »

Depuis, lorsque les troupes mexicaines passent devant le Monument,

elles présentent les armes ! "

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Milan

Jean Danjou

LouisMaine

Jean Villain

ILS FURENT ICI MOINS DE SOIXANTE OPPOSÉS À TOUTE UNE ARMÉE. SA MASSE LES ÉCRASA, LA VIE PLUTÔT QUE LE COURAGE ABANDONNA CES SOLDATS FRANÇAIS

LE 30 AVRIL 1863

A LEUR MEMOIRE, LA PATRIE ÉLEVA CE MONUMENT

QVOS HIC NON PLVS LX ADVERSI

TOTIVS AGMINIS

MOLES CONSTRAVIT, VITA PRIAM QUAM VIRTVS

MILITES DESERVIT GALLICOS

DIE XXX MENSI APR. ANNI MDCCCLXIII

IN MEMORIAM HOC MONUMENTUM SUIS PATRIA PONEBAT

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LA MAIN DE BOIS DU CAPITAINE DANJOU

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Jean-Paul

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